Le soir, quotidien marocain d'information générale, sur Anthologie des écrivains marocains de l'émigration (Salim Jay, ed. - La Croisée des chemins, 2010):
"[...] Il y a une troisième catégorie d’auteurs dans le choix de Salim Jay: les auteurs d’origine marocaine appartenant aux «Immigrés de la deuxième génération», les enfants des MRE historiques. Plus nombreux, rebelles et ayant bénéficié des prestations de l’enseignement de leurs pays d’accueil, ils sont plus doués que leur parents. Mais on ne peut les considérer comme des auteurs marocains de l’émigration puisqu’ils sont nés dans leurs pays d’accueil et jouissent tous de la double-nationalité. Parmi ces auteurs, il y a des perles rares. Minna Sif en est une: Française de Corse, d’origine marocaine , au tempérament de feu et au style percutant, une rebelle qui a du talent et les scènes citées dans cette anthologie, où elle décrit son frère, arriviste, voulant à tout prix devenir un «pied blanc», sont un vrai morceau de bravoure. Il y a aussi de belles découvertes à faire, si ce n’est déjà fait, dans la bibliothèque naissante des enfants de la diaspora marocaine. D’abord les Néerlandais qui ont déjà fait parler d’eux dans leur pays d’adoption: Hafid Bouazza, Abdelkader Benali, Saïd El Haji. Ces auteurs, dont les deux premiers sont des espoirs de la littérature néerlandophone du XXIe et Rachida Lamrabet donnent une autre idée de la jeunesse marocaine vivant aux Pays-Bas. Il en va de même pour Najat El Hachimi qui a accédé à la notoriété dès son premier roman au titre superbe «Le Dernier patriarche» qui annonce une oeuvre prometteuse. On constate aussi l’absence de Marocains écrivant en italien. [...]"
Friday, April 30, 2010
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